Partir pour où? Pour l’amour, c’est quand même chic, non? Et si l’amour se trouve à Barcelone c’est encore mieux, pas vrai? Bon voilà, c’est dit, pour ceux qui ne le savaient pas trop, ceux qui se disaient: «Tiens ça fait longtemps qu’on l’a pas vu le blondinet…chose, là…ah, Josh, euh…Job, non Jod! C’est ça, Jod! Ouais, qu’est-ce qui se passe avec lui? Genre,y’est parti vivre ailleurs!??!! Hé, hé!» Ben oui, c’est ça justement. Je suis parti m’installer en Catalogne, rejoindre mon amoureuse bretonne Anaïg (prononcé Anaïk) qui a grandi à Aix-en-Provence mais étudie en ce moment la danse à Barcelone… Ouais, ouais, c’est simple comme ça ma vie!
Et me voici donc à écrire ce mot pour vous relater un peu mes péripéties. Je vous l’accorde, j’aurais pu me «magner le fion» et écrire tout ça un peu plus rapidement. Après tout, soyons honnêtes, ça fait bien deux mois que j’ai quitté ma terre natale québécoise pour me rendre dans le pays du chorizo (mmmmh, le chorizo espagnol…). Eh bien non, j’ai pris mon temps, et ça me permettra de ne vous offrir que le meilleur de cette aventure.
Puisqu’aventures il y a! Que ce soit chez les Suisses ou sur internet en passant, bien entendu, par la toute fameuse bureaucratie espagnole. Le tout accompagné de quelques photos et vidéos pour satisfaire nos natures très techno-visio-2012! Oh! Il s’en fallut de peu pour que je commette l’impardonnable en oubliant de vous souhaiter une année 2012 unique!… euh, non, sans pareille!… ouin, pas évident d’être original et pertinent avec ses voeux de bonne année… Disons l’ultime année! Oh, non, pas comme chez les Mayas là! Je veux simplement vous souhaiter une année inoubliable qui vous apportera de belles choses et qui vous transportera vers un futur mémorable! Ouf, quelle aventure… hé hé! Un petit cercle juste pour vous, mes adorables petits lecteurs.
Et puisque nous dansons en rond, faisons un petit tour vers le début de mes péripéties. Nous sommes le 8 novembre et je m’envole en rond au-dessus de l’aéroport PET (hé hé!, faut bien qu’il serve ce nom!) vers Barcelone avec un arrêt à Heathrow, aéroport britannique vedette de la cinématrophie mondiale. Mmmh! mes doigts fourchent de la façon la plus intéressante qu’il soit. Après tout, lors de ce vol Montréal-Londre, je me suis bien atrophié avec ces petits écrans LCD qui s’insinuent partout dans nos vies mais dont on ne saurait se passer complètement (surtout pendant six heures de vol). De fait, entre Capitaine America, répondant honnêtement, avec l’aide du toujours nonchalant mais attachant Tommy Lee Jones, à ces insipides promesses d’action Marvywoodienne, malgré une fin boiteuse, et un repas emballé dans du jetable, je m’interroge sur mon empreinte carbonique qui doit faire la fête avec les seigneurs du pétrole puisque c’est la troisième fois en un an que je traverse l’Atlantique, sans mentionner mon vol vers le Japon une année auparavant.
Pauvre de moi! Bref, quelques café-altitude-cognac plus tard et une attente grise à Londres (Surprise!?), je débarque à Barca sous un soleil des plus accueillant. Et la vue avant d’atterrir vaut le détour: depuis la Méditerranée (ne demandez pas le pourquoi du comment de ce détour!!!) nous approchons Barcelone, blanche ville-musée blottie entre ses parcs-collines et ses chaleureuses plages.
Pilote, on peut admirer encore un peu?
Revenu sur le plancher des vaches, je sers ma douce Anaïg qui me guide à travers cette ville fraîchement mienne où j’apprivoiserai les splendeurs Européennes,
pour me faire découvrir notre petit nid au pied de ces parcs-collines…
C’est le début de ma nouvelle vie avec ces nouvelles odeurs et couleurs. Ces sons à apprivoiser et ces textures à découvrir…
J’ai bien hâte d’en partager toutes les saveurs avec vous, un petit blog à la fois… Et sur ce beau ciel couchant je vous dis: Fins següent, adeu.